Dans mon jardin d’Éden
J’y ai trouvé mon Ève
Elle écrivait poème
Qui ne contait que rêve
Il était une fois
Ça commençait comme ça
C’était le plein d’émoi
Je n’en revenais pas
Ces mots disaient je t’aime
J’en oubliais mes peines
Laissant place à mes joies
Oubliant les grands froids
Qui me glaçaient les veines
Je chantais ses poèmes
Et reprenais la foi
Que j’avais autrefois
Celle que d’amour passé
M’avait laissé paumé
Un jour sur cette route
Ma vie perdue sans doute
Quand lumière fut venue
Le chemin s’est perdu
Dans le néant des mots
Qui me disait reviens
Tu as encore des mots
À nous conter j’y tiens
Alors j’ai survécu
J’en suis même revenu
Mais c’est et sans confesse
Pour conter ma déesse
Qui me donne l’élan
D’un amour fort et grand