Dans la fontaine des souvenirs
Je m’abreuve de parfums d’antan
De forêts, de jardins d’enfants
De tous ces champs, de ces jardins
Aucun béton aux environs
Juste de la terre, quelques gravions
Il y a longtemps, j’en suis conscient
Que cette image, que cette vision
A disparue des environs
Où sont passés les maraîchers
Tous ces marchands de porte à porte
Qui nous vendait de quoi manger
Tous ces produits de toutes sortes
Les grandes enseignes les ont plombé
Les boulangers et leurs pétrins
Qui s’y mettaient très tôt le matin
Comme tous les autres dans les usines
Ils ont troqués toute leur farine
Et par la même leur savoir-faire
Quand vient l’argent, que peut-on faire
Ils nous font manger des aliments
Qui n’ont plus rien de vraiment vivant
Le lyophilisé c’est posé là
Comment peut-on laisser faire ça
Les aliments, les bons, les vraies
Se sont troqués par du tout prêt
Dans la fontaines des souvenirs
J’ai compris qu’on ne revient pas
Sur le passé, plutôt mourir
Que reculer, faire quelques pas
Pour ces enseignes leur avenir
N’est que financier, sans débats
Dans la fontaine des souvenirs
J’aimerai tant y revenir
car cette époque, celle qu’on vit là
Où la terre n’a plus aucuns droits
Ne finira qu’en souvenir, avant de mourir
Texte tres réaliste malheureusememnt
Oui in détruit tout et on en paye le prix avec tous ce qui arrivent sur notre planète
Amitié
LGilles